C’est avec les yeux sortis de la tête, à l’image d’un Bambi qui fait un face à face avec un camion, que nos deux blogueurs sont sortis de la salle de spectacle vendredi dernier. À la douleur que j’ai, de la compagnie de danse Virginie Brunelle, est un spectacle de danse contemporain qui ne laisse personne indifférent.
En tant que non-initié à l’univers de la danse, Charlie et Tommy ont été plus que déstabilisés devant l’univers froid et malaisant de la chorégraphe. Ils ont été bousculés par l’absence des codes auxquels ils sont familiers tels que la présence constante de musique et des passages aux noirs courts pour indiquer un changement de scène et un noir plus long pour indiquer la fin. Nous étions sans repère, à tel point que nous nous sommes demandé quand applaudir pour le final.
Le début a été à l’unanimité le moment plus faible du spectacle, les mouvements saccadés ralentis, les silences manquaient de dynamisme. Par contre, une figure tout en contrôle, la descente latérale de la chaise habitée par deux danseurs immobiles nous a laissés bouche bée. La facilité de l’exécution du mouvement témoignait de la grande difficulté de celui-ci et du grand talent des danseurs. Les portés étaient précis et intenses, Charlie en aurait pris beaucoup plus. Les mouvements répétés offraient de la profondeur à la chorégraphie. La nudité présente dans le spectacle n’était pas nécessaire pour exprimer la douleur à notre humble avis.
En terminant, ils ont tous les deux apprécié être plongés dans de nouvelles émotions et de nouveaux codes culturels. Nous avons jugé que la danse contemporaine exigeait un grand contrôle du corps de la part des danseurs, ce sont de réels athlètes. Charlie aimerait bien répéter l’expérience avec un spectacle plus énergique, Tommy pour sa part a apprécié l’expérience sans pour autant avoir envie d’approfondir ses connaissances en danse contemporaine.
Charlie : 8,5/10
Tommy : 7/10